jeudi 8 novembre 2007

Je sais maintenant où se trouve Helsinki

Ce matin, j'entendais à la radio qu'on rapportait un malheureux fait divers survenu à Helsinki. J'ai tendu l'oreille, intéressée. Car les endroits n'ont plus la même signification à nos oreilles quand on y a déjà mis les pieds. Mettre les pieds, c'est à peu près ce que nous avons fait cet été à Helsinki lors d'une croisière en Mer Baltique. Il s'agissait de notre deuxième escale après Stockholm et avant Saint-Petersburg. Nous étions le 29 août et le temps avait commencé à se rafraîchir pour ressembler à l'automne, ce dont en témoignaient quelques feuilles roussies. Nous avons passé une petite après-midi à Helsinki, sous la houlette d'un guide local.


Je n'avais jamais pensé qu'un jour j'irais jusqu'en Finlande, ce pays nordique qui s'étire jusqu'au Pôle Nord ! Presque aussi grand que la France, il est comparativement peu peuplé avec ses quelque cinq millions d'habitants. Mais c'est au Canada qu'il ressemble le plus. J'y ai retrouvé la même texture de l'air, le même environnement boisé et la même propension chez les Finlandais à privilégier la vie au grand air.

Ici, le monument à Jean Sibelius

Au moment où nous y étions, une exposition très originale battait son plein dans l'un des parcs de la ville, dont une rue qui le borde abrite l'Ambassade du Canada. Cette exposition devait bientôt retourner en Espagne, son pays d'origine, mais nous en avons profité pour l'admirer tout en nous promenant dans ce parc très animé avec des musiciens se produisant sur une estrade et de nombreux promeneurs à pied ou à bicyclette. Mon seul regret en quittant Helsinki a été de ne pas pouvoir aller entendre un concert dans la maison de Sibelius parce qu'il n'y avait pas assez de personnes intéressées. Nous avons au moins pu nous rendre au monument édifié à sa mémoire.

















Ce qui m'a particulièrement plu, c'est de pouvoir payer mes achats avec des euro. C'est dans des situations pareilles qu'on apprécie l'Europe telle qu'elle est devenue. Ensemble dans la diversité devrait être la devise de cette nouvelle Europe. Qu'on puisse utiliser la même monnaie aussi bien au nord du 60e parallèle comme à Malte, située à l'extrême sud, est absolument formidable. Nous avons d'ailleurs remarqué que les trois pays baltes n'ont qu'une hâte, soit celle d'officialiser cette monnaie qu'ils acceptent déjà de tous les étrangers qui visitent leur pays.

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Hiver comme été, j'aime rouler