vendredi 16 novembre 2007

J'ai vaincu ma claustrophobie !

Moi, visitant une grotte ! Cela n'a l'air de rien, mais c'est tout un exploit dont je suis très fière parce que je souffre de claustrophobie! En septembre de cette année, en voyageant dans l'Aveyron, en France, la visite de l'Aven Armand, proche des Gorges du Tarn, était inscrite au programme. A propos, « aven » est un régionalisme du Rouergue (où nous étions) pour désigner « un orifice naturel creusé à la surface d'un plateau calcaire par les eaux d'infiltration ». Rien qu'à la pensée de me retrouver sous terre me donne des sueurs froides et me plonge dans un état de panique! Sauf que pour une fois, je me suis gourmandée intérieurement et j’ai décidé de vaincre ma peur. J’aurais l’air de quoi si je refusais de suivre le groupe? Sans compter que tout le monde s'enthousiasmait à l’idée de voir le plus haut stalagmite du monde. (voir dernière photo)

L’an dernier, quand nous avons visité les grottes de Postojna en Slovénie, j’ai fait l’effort de partir avec le groupe dans un petit train pour aller jusqu’au point de rencontre fixé par notre guide. Pendant tout le trajet, j’ai gardé les yeux fermés et je me suis blottie contre Tom parce que je tremblais de peur. Je savais que nous pénétrions au cœur de la montagne par une étroite galerie qui allait aboutir à une immense grotte de la grandeur d’une cathédrale. C’est là seulement que j’ai ouvert les yeux pour admirer ce qui était, à vrai dire, d’une beauté saisissante. Mais au bout d’un moment, la panique m’a à nouveau étreint la poitrine et j’ai refusé de poursuivre avec le groupe. Pendant que les autres marchaient dans le ventre de la montagne par d’étroits couloirs pour ressortir plus loin une heure plus tard, je reprenais le train avec d’autres phobiques vers l’extérieur, le dehors, le grand air ! En sortant, il tombait une pluie fine. J’ai ouvert mon parapluie et j’ai marché vers le car en humant très fort la bonne odeur de terre mouillée.

Or, cette année, je me suis raisonnée. J’ai ouvert bien grands les yeux et j’ai admiré ce qu’il y avait autour de moi. Les couleurs, les formes, les caprices de la nature et l’ingéniosité des hommes qui ont appris à mettre en valeur ces richesses. Quand une vague appréhension commençait à s’insinuer dans mon subconscient, je me concentrais sur les explications du guide ou je m’appliquais à poser les pieds bien à plat sur les nombreuses marches que nous montions et descendions. Ainsi, je peux donc recommander à quiconque visitera cette région de ne pas manquer d’aller voir l’AVEN ARMAND.


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Hiver comme été, j'aime rouler